Si l'on examine le contenu de l'upskilling et du reskilling dans le secteur des life sciences, il est frappant de constater que les soft skills (ou compétences non techniques) gagnent en importance. Dans le secteur pharmaceutique, par exemple, nous constatons une grande différence culturelle entre les multinationales et start-up. Lors du recrutement ainsi que de la requalification (reskilling) ou de l'amélioration des compétences (upskilling), l'accent est toujours mis sur les compétences techniques. Or les entreprises ne doivent pas sous-estimer l'importance de l'implication dans la culture d'entreprise. Un nouvel employé disposant des bonnes compétences techniques, mais ne correspondant pas à la culture de l'entreprise s'avère être un choix à court terme. Si les soft skills ne correspondent pas à l'engagement, à l'ADN et à la culture, le talent risque à nouveau de vous échapper. La guerre actuelle pour les talents n'a fait qu'accroître ce risque. Au terme d'une longue recherche, il est tentant de recruter un candidat disposant du bon bagage technique sans procéder à une évaluation. Cette dernière peut pourtant révéler des informations cruciales. Pour une start-up, par exemple, il peut s'avérer très utile de savoir comment quelqu'un fait face à des revers. Le candidat est-il capable de redresser la barre et de se remettre au travail avec le bon esprit d'entreprise après avoir traversé ces situations auxquelles les start-up sont si souvent confrontées ?