Possibilités de prévention du burn-out
En 2014, le stress et le burn-out sont entrés dans la législation belge sur le bien-être. La prévention du stress et du burn-out - comme d'autres risques psychosociaux - fait donc également partie des responsabilités de l'employeur. Le Baromètre RH 2021 de Hudson et de la Vlerick Business School montre que le bien-être mental est effectivement devenu la priorité numéro un des RH. Toutefois, la même étude révèle aussi que de nombreux employeurs ont encore du mal à prendre des mesures concrètes. Il existe plusieurs options :
Prévention primaire du burn-out
La prévention primaire vise à réduire la pression physique, cognitive et émotionnelle au travail en s'attaquant aux différentes sources de risque. Vous pouvez détecter, analyser et tenter d'éliminer les facteurs de stress et les dévoreurs d'énergie. Parfois, l'approche peut aussi consister à donner aux travailleurs plus de contrôle ou de ressources pour qu'ils accomplissent leurs tâches plus efficacement. Dans d'autres cas encore, il peut s'agir de favoriser des relations de travail positives, d'instaurer une culture de feed-back ou de soutenir un people manager.
Prévention secondaire du burn-out
La prévention secondaire se concentre sur les travailleurs qui sont déjà exposés aux risques psychosociaux, qui ressentent du stress ou d'autres désagréments, mais qui ne sont pas encore en incapacité de travail. En tant qu'employeur, vous ne cherchez plus à éliminer les risques, mais à rendre vos travailleurs plus résilients. Cette forme de prévention leur apprend à mieux gérer les facteurs de stress et examine de près leur mode de vie.
Prévention tertiaire du burn-out
La prévention tertiaire concerne les travailleurs qui sont déjà en incapacité de travail. Lorsque votre travailleur souffre d’un burn-out, se reposer ne suffit plus. Une aide professionnelle est alors nécessaire pour l’aider à reprendre le travail et à éviter les rechutes. Pour cette forme de prévention, nous faisons appel à des prestataires de soins spécialisés.